let the fear you have fall away (osriel#2)

Colère qui gronde dans chacune de ses veines, sang qui vient pulser jusque dans ses tempes alors qu'il prend le pas vers la forêt interdite, que ses pieds s'enfoncent au point de laisser des marques dans le sol encore humide d'un automne anglais. Il sent vibrer la magie en lui, filaments qu'il hait et souhaiterais hors de son corps si c'était possible ; lui l'infortuné qui a reçu ce don d'un foutu éclair, alors qu'il déteste le monde magique depuis que l'amour de sa vie lui a brisé le cœur, quand il n'était qu'un gamin plein d'espoirs. Ne voir Ariel plus que pour les vacances était déjà un déchirement, alors qu'il l'enviait et rêvait de pouvoir le rejoindre pour grandir encore un peu plus à ses côtés.

Jusqu'à ce fameux retour de vacances, où Ariel lui a apprit ce qu'il s'était passé. Cœur brisé qui ne s'en est jamais remis, n'ayant jamais accepté qu'un autre être magique ou humain ne l'approche désormais ; monde magique qu'il haïssait du plus profond de son être d'avec l'envie d'en dévoiler tous les secrets pour le mettre à mal. Et voilà que ce foutu éclair fait qu'il se retrouve désormais dans la même école qu'il idôlatrait enfant, avec l'ancien amour de sa vie qui a brisé chaque parcelle de bonheur et d'amour qu'Oswin pouvait ressentir en lui. Il n'est depuis qu'une coquille vide, incapable de faire le bien autour de lui ; avec cette magie qu'il n'accepte pas et ne souhaite pas apprendre à contrôler - c'est bien simple, il n'en veut plus.

Perdu dans ses pensées, Oswin ne remarque pas que la nuit est bien tombée, que son chemin est de plus en plus difficile à trouver alors qu'il progresse dans la forêt interdite.

Il n'entend pas non plus le grognement sourd qui se fait entendre derrière lui, jusqu'à ce qu'un poids s'affalant sur lui le fasse tomber, et qu'il sente une vive douleur se propager dans son corps.

Est-ce que la mort est enfin venue le cueillir ? On pourrait croire, pourtant, à le voir recroquevillé au pied d'un arbre, le corps tremblant et les vêtements déchirés, flaques de sang s'éparpillant un peu autour de lui, tandis qu'une plaie béante s'est formée sur son flanc, à l'endroit de la morsure, tandis que d'autres griffures ont prit place sur son corps, sur son visage également.

Le Loup-Garou ne l'aura pas loupé, s'étant enfui bien rapidement après l'avoir fait l'un des leurs.

Ariel se masse le torse en rejoignant ses appartements. Petit traitement de faveur puisqu’il est assistant d’un professeur à Poudlard et il doit admettre qu’il aurait désormais bien du mal à s’en passer. Ne supporte plus vraiment de partager sa chambre avec autrui. A besoin de calme, encore plus après cette altercation avec son ex petit ami. Unique amour désormais à sens unique. Bougre sait pourtant bien que tout est de sa faute. Erreur de jeunesse le suit comme une ombre béante au-dessus de sa tête. Lui rappelle sans cesse ô combien il mérite ce que lui fait subir Oswin. Néanmoins, Ariel ne peut s’empêcher de s’armer de patience. Désireux de voir l’être aimé remonter à la surface. Sait que cela prendra du temps. Peut-être même que le né moldu ne réussira jamais à aller de l’avant. Encore moins à lui pardonner.

Journée se termine. Soirée s’entame. Et Ariel remarque bien rapidement l’absence du garçon. Que ce soit au banquet ou même dans le château. Interpelle alors quelques élèves de la section de l’ancien moldu pour savoir si quelqu’un l’a vu récemment. Réponses négatives le font froncer les sourcils et il parcourt l’école en de grandes enjambées. Inquiétude grandissante lui tiraille les tripes. L’étrange sensation qu’il pourrait lui arriver quelque chose par sa faute. S’il n’avait pas voulu le confronter, Oswin ne serait pas parti. « La forêt.. » Etudiant en professorat blêmit avant de sortir rapidement du château.

Le châtain s’éloigne rapidement du chemin. Une fois aux abords de la forêt interdite, Ariel prend sa forme d’Animagus sans perdre de temps. Grand Lynx secoue son pelage rouquin avant de se mettre à courir. Hume l’air ; odorat plus développé que lorsqu’il est humain. Piste d’Oswin est finalement détecter et le sang-mêlé suit cette dernière, accélérant le pas en remarquant la pleine lune. Bon sang ! Ce n’était pas le soir où sortir ! Quel inconscient ! L’odeur du sang vient finalement le faire froncer le museau et il s’arrête net en remarquant la silhouette du beau brun un peu plus loin. Corps affalé aux pieds d’un arbre. Flaques de sang autour de lui.

Ariel reprend forme humaine aussitôt avant de s’approcher. « Oswin ! Merde.. merde.. » Il déglutit et sort sa baguette de sa poche en blêmissant. « J’suis désolé.. je n’aurais pas dû venir te voir.. tu .. non.. » Il remarque la morsure et déglutit. Mains tremblantes se posent au sol avant qu’il ne prenne une grande inspiration. « Episkey. » Sortilège de soin est prononcé. Une chance qu’il ai suivit quelques cours de Médicomagie et qu’il en est obtenu de bons résultats. « Ca va aller .. Je peux pas te ramener au château dans cet état.. » Il regarde les quelques plaies se refermer sans pour autant cicatriser complètement.

Corps inerte au pied de cet arbre, presque déjà livide avec le sang perdu et les plaies nombreuses ancrées dans la chair de cet être frêle. Il a beau être inconscient, il tremble légèrement, probablement du au choc psychologique de cette entrevue avec une créature mi-humaine, mi animale qui l'aura marqué pour le reste de son existence. Il n'avait pas remarqué l'immense lune brillante et ronde au milieu du ciel étoilé, n'avait surtout pas pensé que c'était le signe qu'un loup-garou pouvait l'attendre au milieu de cette forêt dite interdite.. C'est une forêt comme les autres, non ?

Quoique désormais, il risque de ne pas s'y rendre de si-tôt.

Une voix lointaine se fait entendre, quelque chose de familier et distant à la fois. Un fourmillement dans tout son corps, l'impression de retrouver un peu plus de circulation sanguine et surtout, que ses pensées deviennent un peu plus claires. Il se souvient de la créature. Il se souvient de la douleur, du froid, du noir. Et là, il papillonne des yeux, regardant autour d'eux en grimaçant, sa main venant fébrilement se poser sur la morsure fraîchement cicatrisée et bien rouge encore, tandis qu'il regarde autour de lui. Tout son corps est en feu, dents qui se serrent tandis qu'un grognement se fait entendre. " Ariel.. " Nouveau grognement alors qu'il essaie de se redresser, passant une main sur son visage dans un grognement de douleur. Balafres commençant au milieu de sa joue jusqu'à sa clavicule, tandis que d'autres se dessinent sur ses bras et son torse, même sur ses cuisses, ayant déchiré ses vêtements au passage.

Lentement, Oswin s'assoit, gardant son autre main sur la morsure, sourcils froncés alors qu'il regarde le sorcier, prenant peu à peu conscience de la situation dans laquelle ils se trouvent. " Qu'est-ce que.. Pourquoi t'là ? " Il serre les dents, grognant de nouveau sous la douleur, fronçant les sourcils en sentant de nouveau une pointe de douleur dans son flanc. " Bordel.. C'passe quoi.. "

Forêt interdite ne l’effraie pas. Même durant les pleines lunes. Capacité d’Animagus lui permettrait de s’enfuir assez vite si le besoin s’en faisait sentir. A étudier la Défense contre les Forces du mal bien des années également ce qui l’aiderait à se défendre contre nombreuses créatures peuplant cet endroit lugubre. Adolescent, Ariel ne s’est jamais amusé à explorer les alentours, préférant de loin rester au château, en sécurité. Loin d’avoir le courage des Gryffondor. Sûrement est-ce pour cela qu’il a plutôt été envoyé à Serdaigle lors de la cérémonie des répartitions de sa toute première année à Poudlard. Ariel traîne son corps de félin à travers la forêt. Oreilles droites écoutent les bruits aux alentours. Museau s’active à chercher l’odeur du brun qui hante nombreuses de ses pensées. Et quand enfin, il le trouve, vision d'horreur s’offre à lui. Rapidement, le futur professeur de Métamorphose reprend forme humaine pour s’approcher de son ex petit ami. Corps lacéré, piteux état dans lequel il se trouve désormais. Loup-garou ne l’a pas raté. L’a pourtant épargné. Malêtre qui s’ajoutera à à la liste noire d’Oswin. « J’suis désolé.. » Qu’il murmure encore une fois en sentant les larmes monter.

Pourtant, ce n’est pas le moment de laisser la panique le gagner. Tête sur les épaules, Ariel garde son sang-froid tandis qu’il use de sa baguette magique pour panser les plaies qu’il est capable de voir à l’oeil nu malgré le peu de lumière illuminant les alentours. Pleine lune les surplombe dans le ciel, les nargue de sa belle couleur argentée. « Doucement, bouge pas. Ne bouge surtout pas. » Gronde avec douceur le blond tandis qu’il continue de refermer les plaies soigneusement. N’a jamais été fait pour être Médicomage, mais fait pourtant de son mieux pour bien faire les choses. « Pourquoi ? Parce que j’m’inquiétais. J’t’ai pas vu du reste de la journée et tu n’étais pas venu au dîner dans la Grande Salle. » Et il a bien fait de s’inquiéter, même si Oswin lui dira certainement le contraire dans quelques temps. Sait d’avance qu’il lui en voudra de ne pas avoir abrégé ses souffrances. Mais Ariel serait incapable de faire pareille chose. Il tient bien trop à lui pour cela. Amour sincère dont plus personne ne croit pourtant. Idioties d’adolescents le suivront jusque dans sa tombe, c’est certain.

« Ce sont les marques d’un loup-garou.. Oswin.. pourquoi t’es v’nu ici un soir de pleine lune putain.. » Mains se mettent à trembler et il termine de panser les dernières blessures visibles avant de retirer son manteau pour le glisser autour des épaules du joli brun. « Ecoute, faut que j’te soigne.. on doit aller chez moi.. je.. je sais que tu me hais mais.. mais on n’a pas le choix.. » Il déglutit et baisse les yeux sur la morsure, cette dernière ne s’étant malheureusement pas refermée. Encore à vif. Il lui faudra un peu de temps pour reprendre des forces. Puis, par la suite, chaque pleine lune sera une véritable torture s’il oublie de prendre la potion Tue-Loup. Ariel fera en sorte de la lui procurer. Parce que tout est de sa faute après tout, n’est-ce pas ?

Son être n'est qu'une brûlure intense, un départ de feu qu'on ne peut contrôler, comme si il était transpercé de milles lames à la fois et qu'il n'était plus qu'un pantin désarticulé. Puis il y a Ariel, cet être qu'il déteste si fort qu'il s'en perd lui-même, et il se demande pendant de longues secondes si Ariel est responsable de cette douleur que son corps lui inflige - ne se rend pas encore compte qu'il est quasiment nu sur le sol de cette forêt. Il essaie de se redresser et pourtant Ariel ne lui dit de ne pas bouger, il voit cette baguette pointée vers lui mais dans un grognement Oswin reste immobile, s'abandonnant à la douleur qui semble par endroits s'apaiser pour ne se concentrer plus que sur un seul endroit, son flanc, celui sur lequel il pose sa main dans un gémissement plaintif.

Il n'est plus qu'une bête blessée laissée aux abois.

Un loup-garou ? Les mots résonnent mais ne font pas sens, il ne comprend pas bien qu'il connaît l'existence de ces créatures depuis bien longtemps. " P'quoi y aurait un loup garou dans une école, t'dis n'importe quoi.. J'voulais m'barrer.. " Il grimace et ferme les yeux, élans de douleurs qui deviennent presque assourdissants, et il hausse simplement les épaules dans un grognement de douleur au presque ordre de se rendre chez Ariel - du moment qu'il quitte cette putain d'école, Oswin s'en fiche. La douleur est bien trop importante - avec l'état de choc dont il ne se rend pas encore compte - pour rechigner, et surtout, il commence déjà à sombrer de nouveau.

Inconscience qui le guette, qui l'accueille de nouveau dans ses bras chaleureux, alors que sa tête se fait soudainement plus lourde contre l'arbre qui le soutient.

Infime espoir de regagner sa confiance s’effrite à mesure des jours passés à Poudlard et pourtant, Ariel s’accroche. Néanmoins, en cette soirée d’automne, l’inquiétude de le perdre pour de bon se fait dévorante. Coeur s’affole tandis qu’il fait de son mieux pour garder son sang froid. Baguette magique s’agite devant ses yeux pour refermer les plaies. Ariel n’a jamais été très bon médicomage - bien meilleur en métamorphose qu’en cours de médicomagie. Regard se baisse sur la morsure, signe indiquant qu’Oswin porte désormais une malédiction pour le restant de sa vie. Comme s’il ne souffrait déjà pas assez par sa faute. Nouveau problème se rajoute à l’équation et Ariel sait d’avance qu’il en prendra encore plus dans les dents. Parce que tout sera de sa faute aux yeux d’Oswin. Parce qu’il est venu le sauver alors qu’il n’aurait pas dû. Parce qu’il s’accroche à lui telle une sangsue. Erreur de jeunesse lui vaut toute la haine du monde.

« T'es pas à l'école, Oz. La forêt interdite porte bien son nom. Elle est interdite. Encore plus pour les nés moldus et les sorciers de premier cycle. » Il soupire, sachant pertinemment qu'il n'est pas assez lui-même pour comprendre réellement ce qu'il lui dit. Finalement, Oswin perd connaissance contre l'arbre le soutenant et Ariel en profite pour transplaner en tenant ce dernier fermement. Chaumière se dessine sous ses yeux et Ariel use d'une sortilège pour faire flotter Oswin derrière lui. Porte d'entrée s'ouvre d'un coup de baguette avant qu'Ariel ne vienne guider le brun jusque dans sa chambre, le faisant s'allonger délicatement sous les draps. Être un sorcier n'a jamais été aussi important de toute sa vie. Peut le sauver grâce à cela - tout du moins, ose l'espérer. Potions traînent dans la buanderie et Ariel vient en administrer deux à cet homme qu'il aimait tant autrefois. Qu'il aime toujours - par ailleurs. Il se laisse ensuite tomber sur le fauteuil ramené plus tôt depuis le salon, veillant sur Oswin une bonne partie de la nuit avant que le sommeil ne le rattrape à son tour, épuisé par les récents évènements.

La douleur est telle qu'aucun des mots qui ne sort des lèvres d'Ariel n'a de sens. Loup-garou, morsure, forêt interdite, école, né-moldu.. Il l'entend mais tout ne fait que passer sans s'arrêter dans son esprit, et le brun ne peut que lâcher un grognement bref en se redressant, secouant faiblement la tête avant que sa vision ne se brouille de nouveau, et que tout devienne noir. Il plonge, dans un état d'inconscience qui noie la douleur, et Oswin ne se sent pas emmené loin de l'école ; loin de cet endroit qu'il déteste plus que tout après l'avoir idolâtré tant d'années quand il était jeune.

Il lui faudra plusieurs heures pour refaire surface, pour laisser le temps aux potions d'Ariel de faire effet, à son âme de se reposer et à son corps de se reconstruire légèrement.

Les rayons du soleil qui percent à travers les rideaux sont la première chose qu'il remarque, alors que ses prunelles claires s'ouvrent péniblement et qu'un faible grognement ne franchisse ses lèvres. Il ne comprend pas où il est, ni ce qu'il fout dans des draps à moitié nu, ni pourquoi son corps est aussi douloureux et courbaturé. Péniblement, Oswin se redresse, sourcils froncés tandis qu'il écarte les draps pour regarder dans quel état il se trouve, et c'est en remarquant les fines cicatrices rosées sur son corps jusqu'à un énorme pansement sur son flanc que certains souvenirs lui reviennent. Des grognements, des yeux luisants, des crocs.. Il s'est fait attaqué ! Dans un sursaut, le brun se lève du lit dans lequel il se trouvait, remarquant alors à ce moment là, la silhouette d'Ariel dans un coin de la pièce.

Serrant les dents, le sorcier se rapproche de lui, l'attrapant vivement par le col de la chemise pour le soulever, grognement s'échappant de nouveau de ses lèvres tandis qu'il fixe son visage - et c'est peut-être la première fois depuis longtemps qu'il le regarde véritablement. " Qu'est-ce qu'j'fous ici, Bitterwood !? Tu m'as fais quoi !? " Colère qui se lit sur son visage, dans ses prunelles pourtant encore fatiguées ; il sait juste qu'une créature l'a attaqué, et ça aurait certainement pu être Ariel dans sa forme monstrueuse de Lynx.

Il l’a ramené. Soigné. Protégé. Comme il se l’est toujours juré. Promesse silencieuse qu’il lui a toujours faite. N’a jamais eu de cesse de ne vouloir que son bonheur. Même s’il a échoué à le rendre heureux par lui-même, Ariel osait espérer autrefois qu’Oswin finirait par relever la pente, par oublier toute la peine qu’il lui a causée. Mais le né moldu semble tenir un dent féroce contre lui. Coeur meurtri semble incapable de passer à autre chose. « Allez Oz.. tiens l’coup.. » Qu’il murmure - plus pour lui-même que pour le nouveau loup-garou endormi. Nombreuses potions l’aident à se remettre doucement de toutes ses blessures. Créature sauvage aurait pu le découper en morceaux. Au final, il a survécu. Sûrement laissé pour mort. « Putain, fais chier.. » Marmonne Ariel tandis qu’il se laisse tomber sur un fauteuil près de la fenêtre. Regard ne quitte pas la carcasse fatigué de celui dont il est toujours épris. Amour désormais à sens unique n’a de cesse de le blesser. Cruelle sentence pour l’avoir autrefois trompé, détruit. Paupières se font lourdes et il se sent perdre le combat. Sommeil le rattrape alors et Ariel se laisse sombrer petit à petit dans les bras de Morphée.

Il ne l’entend pas approcher - sommeil bien trop profond. Ainsi, le réveil se fait brutal, soudain et Ariel grimace quand il se sent soulevé sans ménagement. Yeux s’ouvrent aussitôt et le blond fronce légèrement les sourcils tout en levant les mains en l’air. « Oswin ! » Qu’il lâche, visage trahissant son inquiétude. Il est debout, c’est déjà ça. Et semble par ailleurs assez en forme pour l’acculer contre le mur et le menacer de son regard noir. « J’t’ai sauvé la vie. Merveilleuse idée que d’te rendre dans la forêt interdite un soir de pleine lune ! » Il souffle, ne cherche pourtant pas à se défaire de la poigne du brun. Il peut bien le cogner s’il le souhaite. Ariel a l’habitude de recevoir la haine du né moldu, sous toutes ses formes. « Tu devrais rester coucher .. J’suis pas certain que les potions aient terminées de faire effet sur tes blessures. Tu pourras m’refaire le portrait quand tu seras vraiment sur pieds. » Ironise un peu la situation, bien que dire pareilles choses ne soit pas une partie de plaisir.

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